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C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
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19 septembre 2006

L'enlacement, les pâmoisons

La volupté, l'enlacement, les pâmoisons... Leur absence me tuent. Je ne baise plus.
Ma calvitie va galopante.
Trois petits tours au Centre Pompidou, mon lieu de drague favori : je sublime, et ce fut tout.
Je suis le vilain petit canard au milieu des malabars qui tortillent des fesses.
Je suis venu chercher la paix dans ce café du marécage.
Il n'y a que le plaisir qui apaise, le plaisir qui justifie, le plaisir qui rétablit. Cette décharge du plaisir jamais ne m'a déçu.
Des gens passent, des pédés, et ne s'arrêtent pas à ma hauteur. Des anonymes avec qui je ne convolerai pas. Autant de gouffres se dérobant sous mes pas.
Mes boyaux se vrillent. Mes désirs se perdent.
La grande jouissance je l'ai vue dans la prunelle des vivants, contemplation extatique, au paroxysme d'un certain spasme. Où regardaient-ils ? Derrière moi. Outre-tombe. Peu avant ou peu après, j'avais aussi mon billet pour là-bas.
Bien. Branler le mammouth ou enculer les mouches ?

"Un petit caniche s'arrête au beau milieu de l'espace et fait sortir de son anus fripé une crotte marron clair, elle se dépose lentement sur le carrelage, en spirale, stupéfaction générale." (Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l'être aimé.)

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Commentaires
M
Je lis, je me souviens, je n'oublie pas, je regarde les vidéos de Jonas, aussi, je pense à son mec qui a une olopétie, et à toi dans des cafés dont les liens ne marchent pas. Je fais semblant d'avoir dépassé ça, mais dans le fond, c'est faux.
L
Contenter le mammouth, même si cela n'apaise pas l'âme peut apporter une fatigue du corps. Reste cette odeur sûre qui flotte ensuite dans l'appartement et qui annonce souvent la fin de quelquechose... Partage d'expérience.
J
Je ne comprends plus le Plaisir.<br /> Et tes billets (comme ceux de Mike), brassent chez moi un monde non pas en "devenir de souvenir", mais un monde déjà séparé de mes repères actuels. Tu ne baises plus (momentanément) mais tu cavales toujours. Ce que je ne me permets plus depuis des lustres, même si ma tignasse semble drue encore (tiens, à ce sujet : mon homme avait les tifs sur les yeux quand je l'ai connu. Aujourd'hui, alopétie généreuse oblige, il entretient un demi-centimètre d'ombre capillaire. Une perte qui n'a rien changé. Dont je me suis à peine aperçue).<br /> En fait tu baises encore.<br /> Ton énergie de cavaleur remplace de loin le défaut de perruque.<br /> Pas comme chez moi, que le plaisir a déserté.
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