L'enlacement, les pâmoisons
La volupté, l'enlacement, les pâmoisons... Leur absence me tuent. Je ne baise plus.
Ma calvitie va galopante.
Trois petits tours au Centre Pompidou, mon lieu de drague favori : je sublime, et ce fut tout.
Je suis le vilain petit canard au milieu des malabars qui tortillent des fesses.
Je suis venu chercher la paix dans ce café du marécage.
Il n'y a que le plaisir qui apaise, le plaisir qui justifie, le plaisir qui rétablit. Cette décharge du plaisir jamais ne m'a déçu.
Des gens passent, des pédés, et ne s'arrêtent pas à ma hauteur. Des anonymes avec qui je ne convolerai pas. Autant de gouffres se dérobant sous mes pas.
Mes boyaux se vrillent. Mes désirs se perdent.
La grande jouissance je l'ai vue dans la prunelle des vivants, contemplation extatique, au paroxysme d'un certain spasme. Où regardaient-ils ? Derrière moi. Outre-tombe. Peu avant ou peu après, j'avais aussi mon billet pour là-bas.
Bien. Branler le mammouth ou enculer les mouches ?
"Un petit caniche s'arrête au beau milieu de l'espace et fait sortir de son anus fripé une crotte marron clair, elle se dépose lentement sur le carrelage, en spirale, stupéfaction générale." (Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l'être aimé.)