Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
Publicité
Archives
Derniers commentaires
9 janvier 2007

Desiderata

Hier, journée passée à dormir (honte). Cette année commence en eau de boudin.

J'avais dit à Maxime, d'un ton impérieux : "Basta ! Brisons là monsieur." Rhétorique. Car un mois plus tard, tout aussi royal en apparence, quoique nettement moins souverain, j'accède à sa requête d'un cinq à sept en tête à tête, sous le prétexte spécieux d'échanger nos voeux. Au vrai, son insistance à me fréquenter flatte mon orgueil de poux. Il arriva donc ce qui était prévisible : nous baisâmes ensemble. Mais avec davantage de fougue que d'ordinaire, de l'éclat, presque de l'amour entre nous, malgré nous.

Nous nous serrons.
Ma paume creuse contient juste son sein rond. Le relief du téton tambourine et tamponne la pulsation du coeur... Je le sens, là, qui cogne au centre de ma main.
Et mon bassin ondule sous les coups de reins, ruades en cadence.
Enfin nos orgasmes médiocres, giclettes désynchronisées, mécaniques épiphanies.

2006 fut marqué par l'échec de mes desiderata. 2007 pointant sa fraise, je m'en tiens au tangible de la chair. L'inconséquence et l'effroi gouvernent mes états.

"Il y a dans les liaisons qui se prolongent quelque chose de profond ! Nous formons de loin, avec calme, la résolution de les rompre ; nous croyons attendre avec impatience l'époque de l'exécuter : mais quand ce moment arrive, il nous remplit de terreur ; et telle est la bizarrerie de notre coeur misérable, que nous quittons avec un déchirement horrible ceux près de qui nous demeurions sans plaisir." (Benjamin Constant, Adolphe.)

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Voilà pourquoi je ne pars jamais le premier...
Publicité