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C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
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9 juin 2006

Dévoyé

J'emploie les heures à assouvir l'impétueux désir qui me dévore. Avec la fureur d'un désespéré.
Samedi 3 juin 2006, une paire de bite me pénétre de concert. J'écarte les cuisses au maximum. Ma nature a horreur du vide. Gaël et Anthony.
Le surlendemain, Arnaud use de moi comme instrument de plaisir. Lascif, il m'offre des bouquets sensationnels. La salive, la sueur, le sperme, la merde et le sang se mélangent. Alchimie dégueulasse.
Je suis mûr pour faire la grue.

Donner au plus grand nombre et recevoir de tous. Se prostituer par goût de la crapule. Qu'une vie plus riche comble le manque que je ressens, et mon pécule défoncé !
J'imagine un gang bang titanesque dont je serais le vortex.

On disait naguère d'une fille de joie qu'elle était perdue. Servez-vous sur la bête, conquistadores. Le trésor et l'épave ont ceci en commun qu'ils appartiennent à celui qui les trouve.

Il y avait du soleil sur le périphérique lorsque je sortis de chez eux, pour rejoindre mes pénates. C'est, je crois, ce que j'ai préféré de cette fin d'après-midi : la lumière, la chaleur, tombées du couchant.
J'ai marché jusqu'à la nuit. Un air fredonnait dans ma tête. Je croisais des gens. L'effluve des pots d'échappement taquinait mes naseaux. Moi-même j'allais coucher ma viande à la maison.

J'amalgame volontiers en écrivant, amour et orgasme, mais je ne les confonds pas quand je baise, je sais bien la différence qui les sépare, car personne ne m'aime. J'y mets pourtant à chaque fois tout mon être, sans retenue. Je le jure.

Apprendre. A prendre ! A pendre ? (Rien de mieux à raconter.)

"Nous sommes dans la création jusqu'au cou, nous y sommes par tous nos organes : les solides et les subtils." (Antonin Artaud, Héliogabale ou l'Anarchiste couronné.)

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Commentaires
B
Ce qui m'échappe, c'est pourquoi lacher prise et continuer vers une chute.<br /> Ce qui m'échappe, c'est pourquoi continuer vers l'abîme, comme une fatalité. <br /> J'ai l'impression de lire "Gaspard Hauser".
L
en lisant tes lignes, j'ai cru y retrouver quelques mots trouvés chez Olivier Py ou du moins des sensations comme je n'en ai encore jamais vécu... C'est bien là mon problème : de chercher l'amour quand je préférerais volontiers l'orgasme. Mais te lire est un excellent substitut. On s'y croirait presque ;)
J
Cette vision de l'utilisation de soi ne serait-elle pas liée, aussi, à l'esprit des grandes villes ? : le regard que j'avais à Strasbourg sur ma libido diffère de celui que j'éprouve, ici, à Dieppe.
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