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C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
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17 mai 2006

Complications

Quand je me suis brûlé avec le fer à repasser, ça a fait une cloque, maintenant résorbée en cicatrice, sur le dessus de la main. Un moment d'inattention, je pensais à autre chose, accident domestique. Et Maxime n'aura rien vu de cette blessure qui marquait ma peau, puisque depuis une semaine il n'a pas reparu dans les parages.
Je ne sais pas pourquoi il fuit, mais comment.
Pollyanna, elle dit : "C'est ta came ce garçon." Elle a raison. Parce que je me lie toujours avec des mecs instables, lunatiques, un peu fous, tels que lui. Parce que j'attends, je l'attends, je les attends, comme un drogué son dealer. Ces hommes là sont ma dose de stupéfiant.
Mon premier mouvement va vers le compliqué, je ne peux pas faire simple. Spontanément ma faveur penche du côté des confusions.
J'aime le rococo débordant des situations anarchiques, l'incongru des humeurs changeantes, le raffinement dans le lyrisme, le clair obscur des sentiments troubles, les plis du coeur, les drapés de l'âme... Jusqu'à l'insanité.
Maxime, Jérôme, et les autres. Sans répits.
Je fonce.
J'ai mal à ma brûlure.

"Le résultat global de nos amours reste incertain." (Jean-Michel, Maulpoix, Domaine public.)

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Commentaires
E
Yann, <br /> je respecte éminement ton avis, sois-en assuré.<br /> <br /> Mais je crois profondément que c'est ailleurs que "ça" se passe.<br /> <br /> Et puis, certes, tu as raison. Néanmoins, si "ça" pouvait être si simple. Et peut-être l'est-ce, en effet...
Y
Euh... quand on est convaincu de ne pas être la dernière des merdes, on accepte difficilement en général d'être traité comme tel.<br /> <br /> enfin c'est mon avis à moi ;)<br /> <br /> yann
E
Hem...<br /> <br /> "Moi aussi".<br /> <br /> Et contrairement à ce qu'interprète Yann, qui semble te connaître, je ne suis même pas sûr qu'il s'agisse de s'aimer soi-même ou pas. La raison, ainsi que je la vis, en est ailleurs : les relations de ce type sont toujours - toujours - tellement passionnantes, prenantes, vertigineuses, fabuleuses. Elles vous saisissent à l'âme et aux tripes, laissant derrière nous aux autres histoires - les paisibles -, qu'un vague goût de fade et d'ennui.<br /> <br /> Choisir - même et surtout malgré nous -, ces histoires, c'est ainsi faire le choix d'une sorte de raffinement, voire, d'élégance. Gober l'X-tasy des sentiments.<br /> <br /> C'est aussi le choix d'une certaine perversité, aussi, en ce qui me concerne : car au fond, et je m'y interroge souvent, que cherché-je donc ainsi à réparer, venger, contredire ou prouver.<br /> <br /> Lorsque je me suis laissé prendre au piège de ces scénarios bouclés à l'infini, et que je me vois après ces dénouements forcément en bad-ending, pantelant, assommé, je me fais l'effet d'un gamin tapant du pied par terre, et affirmant, haut et fort : "Na" !<br /> <br /> Néanmoins, je change, en ce moment. Tout doucement, mais sûrement, avec douleur, certes, et toujours malgré moi, j'éloigne naturellement les candidats à la souffrance éternelle. Peut-être suis-je prêt pour vivre l'eau fraîche, sans l'eau salée.<br /> <br /> Photos maintenant sépias de mes Julio, Loïc, Alex, et quelques autres dont j'ai oublié déjà le nom mais pas le goût.
L
Un moment j'ai lu "j'aime le Rocco"... ce qui allait tout à fait avec le personnage ;) Disons que les airs de midinette qui songe à ses amours tout en repassant ses culottes te vont très bien... Que va-t-il t'arriver lorsque tu vas te décider à passer la serpillère ?!
C
Toi qui disais aimer la douceur dans les étreintes... et la douceur dans les sentiments ? J'ai tendance à croire qu'on en a tous tellement besoin, non ?<br /> ;-)
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