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C'est moi qui... Ce sont les autres qui ne pas...
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11 octobre 2006

Exilé par ici

Mes vêtements sont toujours moins confortables que ceux des autres.
Dans un monde parfait, je n'existerais pas.

Maxime et moi franchissons une ligne de partage. C'est-à-dire que nous allons sans paroi de latex entre nos frontières. Confiance, et irresponsabilité mutuelle.

On ne décide pas d'être aimé, de qui, comment. On choisit de tomber amoureux, ou pas.
Or il y a que Maxime et moi acceptons de recevoir l'un de l'autre. Cet échange de bons procédés dépend de nous. L'union qui nous lie oscille entre Narcisse et Cupidon... Cependant que l'amour reste un empire au delà de nos portées respectives. Dommages collatéraux.

En clair : je ne préfère pas Maxime, je joue avec lui comme partenaire par goût du jeu avec lui.
En se passant de préservatif, nos parties de jambes en l'air ont pris une tournure dangereuse. Je ne veux pas mourir du Sida. Ah si seulement la vie était une citadelle, une sinécure...

"des scénarios de détournement d'avion de prise d'otages de gaz toxiques dans le métro ont été testés mais le risque zéro ça n'existe pas (il y a seulement huit mille ans le Sahara était couvert de lacs et de prairies)" (Patrick Bouvet, In situ.)

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Commentaires
M
J’ai eu le temps de me repenser à cette histoire de décider de tomber amoureux. Voilà où j'en suis, après consultation de mes histoires récentes.<br /> <br /> On ne décide pas de tomber amoureux. Plus exactement, on ne décide pas de ne pas tomber amoureux, car on ne décide pas de s’être verrouillé toutes les portes pour empêcher que cela arrive. On peut avoir peur du déverrouillage. On peut se l’interdire, consciemment ou pas, réminiscence de morale aidant.<br /> En baisant sans capote, tu ouvres certaines portes… Je ne suis pas sûr qu’elles te conduiront à ce que tu souhaites. Mais notons que tu aies ouvert précisément celles-ci, qui terrorisent à peu près tout le monde, comme si c’était celles que tu craignais le moins. Voila ce qui me touhe dans ce message.<br /> Est-ce qu’on choisit si facilement ses verrouillages et son aptitude à les dépasser ? Est-ce que ne pas faire, ou ne pas pouvoir faire, c’est décider ?<br /> <br /> Quant à vous chers commentateurs assidus de ce blog, j'approuve sans réserve votre prudence et votre bienveillance. Je regrette seulement (et je vous en veux un peu aussi) que vos nombreux commentaires n'aient trait qu'à la protection virale, lorsque d'autres types de protection sont tout aussi importants (une capote pour le coeur, ca ne vous dit rien ?). C'est comme dans tous les grands débats: on s'enflamme sur le détail, parce que le détail est énorme et qu'il nous chatouille. Le reste, on laisse tomber...
L
Ni avec l'un, ni avec l'autre je n'en ai mis. Comme si l'instinct en cette matière pouvait être de bon augure. Il ne faudra pas venir se plaindre ensuite. Une philosophie personnelle en cette matière est toujours à inventer.
M
Adultes et consentants, vous savez ce que vous faites. Une roulette russe à deux balles.
M
L'idée de "choisir" de tomber amoureux me rappelle de vieux souvenirs. Il fut un temps où je partageais avec quelques amis l'avis qu'il s'agissait là d'un don des femmes. Les femmes, sans conteste, choisissent de tomber amoureuses. <br /> Qu'en est-il des hommes ? Non déconstruits, j'entends. Il se trouve que les amis en question et moi-même nous sommes tous déconstruits, presqu'en même temps, et n'avons pas évoqué le sujet depuis. <br /> Après coup, je constate combien je poserais la question différemment, en tout cas plus seulement sous la problématique du genre, mais plutôt comme toi tu la poses: on ne choisit pas d'être aimé, on choisit de tomber amoureux. Qui, comment et pourquoi ?
E
franchement tu crains. si c'est pour faire comme guillaume DUSTAN et crever dans l'indifférence générale, perclu des pires maux ( je te recommande la relecture de Génie Divin, que je suis en train de finir)<br /> tu t'en fous surement, mais je suis dévastée, par ce post que tu viens d'écrire.<br /> bonne chance.
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