Exilé par ici
Mes vêtements sont toujours moins confortables que ceux des autres.
Dans un monde parfait, je n'existerais pas.
Maxime et moi franchissons une ligne de partage. C'est-à-dire que nous allons sans paroi de latex entre nos frontières. Confiance, et irresponsabilité mutuelle.
On ne décide pas d'être aimé, de qui, comment. On choisit de tomber amoureux, ou pas.
Or il y a que Maxime et moi acceptons de recevoir l'un de l'autre. Cet échange de bons procédés dépend de nous. L'union qui nous lie oscille entre Narcisse et Cupidon... Cependant que l'amour reste un empire au delà de nos portées respectives. Dommages collatéraux.
En clair : je ne préfère pas Maxime, je joue avec lui comme partenaire par goût du jeu avec lui.
En se passant de préservatif, nos parties de jambes en l'air ont pris une tournure dangereuse. Je ne veux pas mourir du Sida. Ah si seulement la vie était une citadelle, une sinécure...
"des scénarios de détournement d'avion de prise d'otages de gaz toxiques dans le métro ont été testés mais le risque zéro ça n'existe pas (il y a seulement huit mille ans le Sahara était couvert de lacs et de prairies)" (Patrick Bouvet, In situ.)